PMS

 PMS: Premenstrual syndrom or a group of symptoms that occur in women between ovulation and period. Most of us women have experienced them at least once every month since we hit puberty. And if you have not, consider yourself chosen by God.

SPM : Syndrome prémenstruel ou groupe de symptômes qui surviennent chez les femmes entre l'ovulation et les règles. La plupart d'entre nous, femmes, en avons fait l'expérience au moins une fois par mois depuis que nous avons atteint la puberté. Et si ce n'est pas votre cas, considérez-vous benie par Dieu.

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Today I am going to discuss PMS, but bear in mind that I will discuss my own experience. I do not know a lot about other women and how they feel except from the recurrent complaints I heard from my girlfriends.

Aujourd'hui, je vais discuter du SPM, mais gardez à l'esprit que je vais parler de ma propre expérience. Je ne sais pas grand-chose sur les autres femmes et sur ce qu'elles ressentent, à l'exception des plaintes récurrentes que j'ai entendues de la part de mes copines.

For me, PMS always start sneaky. I  can never tell if it is PMS until the last moment, usually after I have my periods. It usually starts with irritation and frustration. I grow more impatient, which is absolutely impossible because I am an extremely impatient person. And when my needs are not met, I am this huge bowl of anger, spilling everywhere. I get mad at the boys and shout at them. I get mad at my Mother (but keep it to myself because I am not crazy and I want to keep on living). Any futile thing can trigger me so I avoid human contact. I often isolate myself because I know if I deal with my coworkers or friends, I might say something I will regret. 

Pour moi, SPM commence toujours sournoisement. Je ne peux jamais savoir s'il s'agit du syndrome prémenstruel jusqu'au dernier moment, généralement après mes règles. Cela commence généralement par de l'irritation ou de la frustration. Je deviens de plus en plus impatiente, ce qui est absolument impossible car je suis une personne extrêmement impatiente. Et quand mes besoins ne sont pas satisfaits, je deviens cette immense bombe de colère prete a exploser. Je me fâche contre les garçons et je leur crie dessus. Je me fâche contre ma mère (mais garde ça pour moi car je ne suis pas folle et je veux continuer à vivre). Toute chose futile peut m'irriter alors j'évite tout contact humain. Je m'isole souvent parce que je sais que si je traite avec mes collègues ou amis, je pourrais dire quelque chose que je regretterai.

With the isolation comes depression. I crawl into bed, exhausted and wanting to sleep but I cannot. I watch sad movies and Friends rerun to cheer me up but I end up sobbing at how miserable my life is. I think of ending it all and day dream of the easiest and painless ways to do so. Taking a bottle full of pills might do the trick. 

Then the best part starts: I get horny. Tremendously horny. So horny that I contemplate getting back with an ex. And you know I do not do that. So horny, I think that settling up and finally marrying the one who treating me wrong would not be such a bad idea at all. I dream of having sex. And if you have not in a while, you know how painful that is. Then I am back to hating myself because of the frustration that comes from not having my needs met. 

Avec l'isolement vient la dépression. Je me cache dans mon lit, épuisée et voulant dormir sans vraiment y arriver. Je regarde des films tristes et des rediffusions de Friends pour me remonter le moral, mais je finis par pleurer sur ma misérable vie. Je pense à me tuer et je rêve des moyens les plus simples et les plus indolores de le faire. Prendre plein de pilules pourrait faire l'affaire.

Alors la meilleure partie commence : je deviens excitée. Extrêmement excitée. Tellement excitée que j'envisage de me remettre avec un ex. Et vous savez que je ne fais pas ça. Tellement excitée, je pense qu' épouser celui qui me traite mal ne serait pas du tout une si mauvaise idée. Je rêve d'avoir des relations sexuelles. Et si vous ne l'avez pas fait depuis un moment, vous savez à quel point c'est douloureux. Ensuite, je recommence à me détester à cause de la frustration qui vient du fait que mes besoins ne soient pas satisfaits.

And finally my favorite part arrives: the binge eating part. I am constantly hungry during that period. And I only crave fatty food. I usually eat a burger and fries drowning in mayonaise when I am PMSing. I also crave chocolate. It gets so bad that sometimes I eat the chocolate spread directly from the bottle. I eat and eat and I am never satisfied. 

Et enfin ma partie préférée arrive : la partie frénésie alimentaire. J'ai constamment faim pendant cette période. Et je n'ai envie que d'aliments gras. Je mange habituellement un hamburger et des frites noyées dans de la mayonnaise quand je fais du SPM. J'ai aussi envie de chocolat. Ça devient tellement grave que parfois je mange le chocolat à tartiner directement de la boite. Je mange et mange et je ne suis jamais satisfaite.

I had these pictures taken at La Pointe des Almadies Restaurant. 

Their Paella and French toast is to die for. 

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For the two weeks during PSM, I am actually moving like a mad person. I go through a roller coaster of emotions and it takes a lot of will power to control them. It is exhausting. Then you are hit with the periods and the exhaustion drags on. 

What I hate the most with the PSM is not knowing. My periods are usually regular. And I know when I can expect them. But the PSM always comes as a suprise to me. Sometimes when I am miserable, I have to figure out if I am just like that or if I am PSMing. I used to think that being depressive and negative was my character. However, recently I had to ask myself if that was true. Do I really feel like the world is ending when I am not PMSing? Do I hate everybody and eveything when I am not PMSing? 

Durant les deux semaines ou je souffre du SPM, j'agis vraiment comme une folle. Je traverse des montagnes russes d'émotions et il faut beaucoup de volonté pour les contrôler. C'est épuisant. Ensuite, j'ai mes  règles et l'épuisement s'éternise.

Ce que je déteste le plus avec le SPM, c'est de ne pas savoir. Mes règles sont généralement régulières. Et je sais quand je peux les attendre. Mais le SPM me surprend toujours. Parfois, quand je suis misérable, je dois déterminer si je suis juste comme ça ou si je fais du SPM. J'avais l'habitude de penser qu'être dépressif et négatif était mon caractère. Cependant, récemment, j'ai dû me demander si c'était vrai. Est-ce que j'ai vraiment l'impression que le monde se termine quand je n'ai pas du SPM ? Est-ce que je déteste tout le monde et tout quand je ne souffre pas du SPM ?

PSM takes such a toll on us women I think it should be fair that we rest during that particular period. For some women, periods are also painful. I used to stay in bed all day due to cramps when I was in my 20s. I could not eat and would throw up. I would toss and turn in bed with a heat pad on my stomach to releave the pain. I would take pain relief medecine that would do nothing. Nowadays, the periods are not as crippling. Yet I do have some headache, backache, diarrhea, and constipation. I feel nauseous at times as well and have some moderate pains in my lower abdomen. However rest is not an option. 

Les SPM ont un tel impact sur nous, les femmes, que je pense qu'il devrait être juste que nous nous reposions pendant cette période particulière. Pour certaines femmes, les règles sont également douloureuses. J'avais l'habitude de rester au lit toute la journée à cause de crampes quand j'avais la vingtaine. Je ne pouvais pas manger et je vomissais. Je me tournais et me retournais dans mon lit avec une bouillote sur le ventre pour soulager la douleur. Je prenais des analgésiques qui n'avaient aucun effet. De nos jours, les règles ne sont plus aussi invalidantes. Pourtant, j'ai des maux de tête, des maux de dos, de la diarrhée et de la constipation. J'ai aussi parfois des nausées et j'ai des douleurs modérées au bas-ventre. Cependant, le repos n'est pas une option.

I am lucky because where I work I am awarded a period day per month, a day I could rest due to pains from periods. I do not think I have ever taken it. In a country where even talking about periods is taboo, how can you offically take a day off due to periods. We as women should rest and be pampered when we are facing PMS. But try explaining that to a world dominated by men. We as women are expected to be strong and to produce even under ailment. Periods are not considered a big deal, which is funny because most people who think that, are men, people who will never know and understand how it feels. As a woman, you cannot even complain that you do not feel yourself during period out loud. You may gross the men out, and will probably not gain any sympathy points. We as women are partly at fault with this because we always try to push through when we have our periods. We do not know any other way. We were taught to push through so that is what we do. We are after all Strong Superwomen. 

J'ai de la chance parce que là où je travaille, je reçois un jour de règles comme conge par mois, un jour où je pourrais me reposer en raison des douleurs des règles. Je ne pense pas en avoir déjà pris. Dans un pays où même parler des règles est tabou, comment pouvez-vous officiellement prendre un jour de congé en raison des règles. En tant que femmes, nous devrions nous reposer et nous faire dorloter lorsque nous sommes confrontées au SPM. Mais essayez d'expliquer cela à un monde dominé par les hommes. En tant que femmes, on attend de nous que nous soyons fortes et que nous produisions même en cas de maladie. Les règles ne sont pas considérées comme un gros problème, ce qui est drôle parce que la plupart des gens qui pensent cela sont des hommes, des gens qui ne sauront jamais et ne comprendront jamais ce que cela fait. En tant que femme, vous ne pouvez même pas vous plaindre de ne pas bien vous sentir à voix haute pendant vos règles. Vous pouvez dégoûter les hommes et ne gagnerez probablement aucun point de sympathie. En tant que femmes, nous sommes en partie responsables de cela, car nous essayons toujours d'avancer lorsque nous avons nos règles. Nous ne connaissons pas d'autre moyen. On nous a appris à aller de l'avant, c'est donc ce que nous faisons. Nous sommes après tout des superfemmes fortes, non?

It is only recently that  women have been having open discourse about periods and PMS. More and more women are coming forward talking about how PMS, periods, and/or pregnancy, have affected them. I actually have learned quite a lot about how it affects me thanks to women who have been vocal about it on social media. I could put a name to my ailment and it was a life saver. 

Ce n'est que récemment que les femmes ont commence a parler ouvertement des règles et du SPM. De plus en plus de femmes parlent de la façon dont le syndrome prémenstruel, les règles et/ou la grossesse les ont affectées. En fait, j'ai beaucoup appris sur la façon dont cela m'affecte grâce aux femmes qui en ont parlé sur les réseaux sociaux. J'ai pu mettre un nom sur mon mal et ça m'a sauvé la vie.

That is why I had to talk about this with you all today. This topic might be taboo for some, off putting to others. Yet it is something that must be discusssed. It is something that must be explained so that other women do not suffer in silence. There is one thing to suffer, but to suffer and not know why, is another predicament I would not wish on anyone. I encourage you to discuss those topics with women around you: family, friends. You should create a safe space to learn and teach. We are all different but we are also very similar. And it is only through discourse that we learn and grow, and change the world. 

C'est pourquoi je devais en parler avec vous tous aujourd'hui. Ce sujet peut être tabou pour certains, rebutant pour d'autres. Pourtant, c'est quelque chose dont il faut discuter. C'est quelque chose qu'il faut expliquer pour que d'autres femmes ne souffrent pas en silence. C'est une chose de souffrir, mais souffrir et ne pas savoir pourquoi est une autre situation difficile que je ne souhaiterais à personne. Je vous encourage à discuter de ces sujets avec les femmes de votre entourage : famille, amies. Vous devez créer un espace sûr pour apprendre et enseigner. Nous sommes toutes différentes mais nous sommes aussi très similaires. Et ce n'est qu'à travers le discours que nous apprendrons, grandisserons et changerons le monde.

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